Théorie littéraire féminine à la Belle Époque
Actes revus et augmentés d’une journée d’étude organisée à la Sorbonne Nouvelle le 8 février 2020. Textes réunis par Camille Islert (ENS de Lyon – HiSoMA) et Wendy Prin-Conti (Académie française – service du Dictionnaire). Mis en ligne avec le soutien de l’Université de Lausanne.
Dans une étude consacrée à la place des femmes dans l’histoire littéraire, Christine Planté écrit : « […] au XIXe siècle les femmes écrivains, se conformant apparemment à la modestie de rigueur recommandée à leur sexe, semblent s’être souvent peu souciées de querelles d’école, abstenues de déclarations fracassantes, de proclamations théoriques et de manifestes. » Qu’en est-il à la toute fin du long XIXe siècle, dans ce moment de contradiction qu’on nomme « Belle Époque », partagé entre misogynie fin-de-siècle et émergence conjointe de la production littéraire féminine et des mouvements politiques féministes ?